Mardi 2 août   
Akureyri -Sigridarstadir

Mercredi 3 août     

Sigridarstadir – Askja
Mardi 2 août

Les Islandais n’ont finalement pas été bruyants, et la nuit fut bonne, puisque c’est à 10 h que nous ouvrons un œil ! Le ciel est bien nuageux, mais il ne pleut pas.
Ce matin nous traînons un peu, finissons de faire sécher les affaires, car il fait quand même bon, 12° !
Puis direction la piscine d’Akureyri, celle du centre, vers l’église. Un peu de monde en ce jour férié, mais cela reste praticable. Nous barbotons plus d’une heure entre piscine et divers Hot Pot.
Pique nique sur le parking, puis allons laver Pépère, lui donner à boire, et faire un tour à pied dans la rue principale. Quelques emplettes souvenirs dans les deux seuls magasins ouverts, et nous décidons de manger une glace chez ce qui ressemble à un glacier. Ju demande 3 boules, il se retrouve avec une coupe pleine sur laquelle il peut rajouter des bonbons au choix. Au vu de la quantité, Fifi opte pour deux boules et choisi d’y ajouter des fraises.
Nous nous laissons tenter nous aussi et on se retrouve à déguster tous les 4, des glaces un peu chimiques avec des bonbons bien caoutchouteux ! Ca fait très américain tout ça. Et en plus ça arrive à faire caler Ju ! Il faut dire qu’une boule ici doit bien en valoir deux ou trois chez nous.
Retour à la voiture. Nous prenons la route, traversons le fond du fjord et prenons la 828 qui nous permet une belle vue sur Akureyri juste en face.
La piste monte dans la montagne, un troupeau de chevaux nous ouvre la route. On redescend de l’autre côté dans une vallée très lumineuse sur fond de nuages noirs.
Un joli petit camping en bord de rivière, mais on préfère avancer encore un peu. On rejoint la route N°1 en direction de Godafoss. On trouve à gauche une piste, un camping y est indiqué sur la carte. Un peu de mal a le localiser, mais finalement on trouve un petit pré, avec sanitaire, protégé du vent par une haie. On est tout seul, on s’installe.
Les garçons font du cerf-volant avant de passer à table. Là un gros 4x4 pointe son nez, et se dirige vers nous. Sans même descendre de son engin, un homme nous apostrophe, c’est le paysan qui vient encaisser ses sous. Pour le comprendre ce n’est pas simple ! Je pense qu’il ne parle même pas anglais, mais islandais avec un fort accent tout ça entrecoupé d’un gros rire bourru. Non, non nous ne sommes pas suisses. Oui, oui on vous donne vos sous, « Tak,tak » Et voilà moi c’est avec le bon paysan que je « tak tak » ! Puis il repart dans un ronflement de moteur.
La soirée est ventée, mais propice à faire du cerf volant, ce que fait mon mari, et même les enfants qui s’étaient couchés, mais qui finalement se relèvent ! Ben oui, il fait jour, même si ça s’assombrit un peu.

Mercredi 3 août

Il pleut, il mouille… et il vente ! Cela incite à rester dans le duvet et c’est comme hier à plus de 10h que nous émergeons. Il me semble que la fatigue du voyage commence à se faire sentir!
Vu le temps on plie rapidement le camp. Je vais vite au sanitaire à l’autre bout du champ en sautant, courant et chantant sous la pluie, le vent et la brume. Vive les vacances en Islande !
On démarre sans avoir déjeuner, mais après avoir fait le plein d’eau. Direction Myvatn.
Le temps s’éclaircit peu à peu, nous offrant souvent de belles perspectives.
En un peu plus d’une heure nous arrivons à Myvatn, longeons le lac et nous arrêtons à Reykjahlid dans un café, « bruncher ».
Sandwich, hamburger, soupe ou même Parmentier de poisson. Miam, plus pancake myrtille-chantilly pour le dessert, nous voilà prêts pour conquérir Askja.
Nous passons devant Jarbodin, les cocottes minute de vapeur,
Namajfall et suivons la route N°1 sous le soleil qui sort. Puis nous bifurquons à droite sur la F88.
Désert de sable et de cailloux, mais sous le soleil. La piste est bonne, bien que parfois en tôle ondulée. On traverse des champs de lave, ou des bancs de sable,
Herdubreid en toile de fond. Ca serpente, on en prendrait presque le tournis. Voici un gué, pas mal comme hauteur. Mais en vrais baroudeurs que nous sommes maintenant on se jette à l’eau ! Oui, mais des exclamations proviennent de l’arrière : Ju mouille ses chaussettes et Fifi ses boites à trésors ! L’eau est entrée à l’intérieur ! Allez, on le repasse pour la photo celui là !
Plus loin, un autre, un peu moins profond, puis on passe sous Herdubreid et on prend la piste pour Askja. C’est curieux ces graviers clairs avec des rochers noirs.
On longe une coulée de lave bien noire, et on arrive au refuge. On continu jusqu ‘au parking, et là, on traverse la coulée de lave noire.
Superbe sous un ciel mitigé. On laisse Pépère, et on part à pied sur le sentier de gravier qui mène à la caldeira d’Askja. C’est immense, nous voici sur une autre planète.
On la traverse en partie pour atteindre Viti, le petit lac de cratère d’eau laiteuse. On franchit plusieurs névés,
on grimpe et voilà le petit lac aux côtés de son grand frère aux eaux sombres.
Il faut être vigilant sur le bord du cratère, la boue rend le sentier glissant. On ne tente pas la descente vers l’eau laiteuse, ce n’est pas cette année que nous nous y baignerons.

Z'avez vu, le petit point tout là haut en face, c'est mon mari !

Mais c’est rudement joli.
Retour sur le sentier et Fifi fait une grande découverte : « Maman les cailloux ils flottent ! » Alors ça, il n’en revient pas ! Il décide d’en rapporter pour montrer ce phénomène à tout le monde. Oui, mais si on le laisse faire il va rapporter toute la montagne !
Retour à la voiture,
puis au refuge, où nous montons notre camp sur l’aire de camping.
Somptueux décor (heureusement car c’est le plus cher des campings rencontrés !).
Nous dînons au chaud dans le refuge et vite dans nos duvets alors qu’un campement d’islandais joue aux quilles en chantant.


 
 
 



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