Réveillés par les chevaux et les courlis corlieux. C'est quand même mieux que par la chasse d'eau, la douche voire le téléphone des voisins !
Le ciel est clair bien que chargé. Mais le soleil ne semble pas loin.
Nous sommes les premiers pour le petit déjeuner. Nos hôtes sont vraiment charmants. Madame est très prévenante, même trop pour moi et cela me gène d'être l'objet d'attentions aussi pointues. Petit déjeuner classique, mais tout est sur la table, bien présenté, et le pain est fait maison.
Nos deux Hollandais font leur apparition, beaucoup moins bavards ce matin. Tant mieux, je préfère m'absorber à la contemplation des pâturages alentours où folâtrent les chevaux.
Départ 9 heures. Le soleil perce. Jolie lumière sur les volcans. Beaucoup de chevaux dans les prairies. Direction péninsule de Reykjanes.
On passe d'abord par le joli village de Eyrarbakki, où les maisons sont typiques.
Puis le port de Porlakshöfn, grand ( pour l'Islande !) port de pêche sans charme particulier.
Route 42 jusqu'à la petite église maritime de Strandarkirkja, entourée de son cimetière mais aussi de maisons d'Elfes.
Sur le chemin, deux auto-stoppeurs. Allez, aujourd'hui on n'a pas de bagages, on s'arrête... Oui, mais caser ces deux Tchèques dans le Jimny avec leurs gros sacs c'est quelque chose ! Derrière on ne les voit plus sous leurs bagages, et devant nous avons les genoux qui dans le volant et qui dans la boite à gants ! Mais sympathique moment, petite conversation en (petit) anglais, et nous les laissons sur le parking du site de Krysuvik.
Nous partons faire un tour au milieu des solfatares. Petit site, qui nous rappelle de plus grands. Il pourrait être sympa, mais quel défilé de touristes ! Par cars entiers ! Trop près de l'aéroport, trop fréquenté, le site subit les affres du tourisme de masse. Des traces de pas de partout, des planches jetées dans les marmites de boue, quel dommage...
Nous faisons rapidement le tour, heureusement que la lumière est belle, et que malgré tout ça reste beau...
Retour à Jimny, puis nous prenons la route qui longe le lac Kleifarvatn, dans lequel des jeunes tentent une baignade, mais cela n'a pas l'air d'être bien chaud !
Puis c'est la piste 428, sympathique au milieu de ses coulées de lave, où pour la première fois nous ne croiserons personne !
Arrivée à Grindavik, nous achetons du saumon fumé et allons le déguster à la pointe Reykjanesta, où, comme les moutons, nous nous mettons à l'abri, sous une avancée rocheuse en bord de mer. Le vent souffle et quelques gouttes tombent, mais le saumon est bon et la vue jolie.
Retour sur la route, on passe devant l'ancienne base de l'OTAN, et au loin l'aéroport de Kéflavik. Coucou, on ne fait que passer, le retour ce n'est pas encore aujourd'hui... C'est comme lorsque le matin on fait sonner son réveil un peu plus tôt pour avoir le plaisir de se rendormir quelques minutes de plus !
Double voie en direction de Reykjavik. Où sont nos pistes à voie unique ?
On tourne à droite pour couper par l'intérieur, route 42.
On passe devant des séchoirs à poissons posés au milieu de leur coulée de lave. Même que l'un d'entre eux est encore utilisé. On s'approche et on découvre des milliers de poissons suspendus à ces barres de bois. Enfin des poissons, c'est un bien grand mot, car il ne leur reste que la tête, les arrêtes et un peu de peau ! Toute la chair a été enlevée. Que peuvent-ils bien faire avec ça ? Il y en a des gros, des plus petits, des allongés, mais tous secs et suspendus, curieux ...
On quitte la route pour prendre la piste 417 qui s'élève dans un massif montagneux. Et on arrive ainsi devant la station de ski de Reykjavik. C'est bizarre ces installations sur ces pentes de lave désertiques. Cela a l'air vétuste, mais surtout partout des lampadaires. Des dizaines et des dizaines de lampadaires, même les pistes en sont pourvues ! On se regarde étonnés, quand tout à coup on se trouve bien bêtes et on éclate de rire, forcement qu'il y a de l'éclairage, ici en hiver il fait presque toujours nuit !
Retour sur la route n°1. Arrivée à Hveragerdi. Beaucoup de serres, avec des cultures de tomates, de fleurs, mais pas de bananiers. On a beau chercher, on n' en trouve pas la trace. Par contre on voit bien les séquelles du tremblement de terre d'il y a deux mois.
Tant pis pour les bananiers, mon papa n'aura pas sa photo des bananiers islandais. Bien sûr, on aurait pu se renseigner, bien sûr, en parlant anglais...
Re route n°1 et retour à notre guesthouse après avoir donner à boire à Jimny à Selfoss.
Les deux Françaises de la chambre voisine, sont là aussi ce soir. On sympathise et on fini nos restes ensemble autour de la petite table ronde, en discutant de l'Islande. Et puis demain elles prennent le même avion que nous, à 0h55 ...
Et oui, demain, déjà le dernier jour... Que de choses nous auront vu et fait pendant ces 17 jours...
Bon, allez, il en reste encore un, alors à demain, après notre dernière nuit en Islande.