Lundi 21 juillet                 Blonduos - Akureyri

Bonne nuit, le nez au raz des boutons d'or...

Petit déjeuner dans la grande salle à manger, qui était vraisemblablement l'ancienne salle de traite de la ferme.

Départ pour la péninsule de Vatnsnes, celle des phoques.

Il pleut, mais les paysages restent lumineux, et ont un autre charme sous la pluie.

Nous arrivons à Hvammstangi, et trouvons sans peine le musée du phoque, situé dans une vieille maison. nous payons nos 600KR à la jeune fille de l'accueil qui porte encore la trace de l'oreiller sur la joue, il est 11h !

Petit musée, des phoques empaillés et des explications (en anglais) puis dans d'autres salles deux projections de films. Sympa. Ah, mon Juju si tu étais là tu te régalerais.

Nous continuons, sous la pluie, jusqu'à la station d'Hindivisk, où visiblement le visiteur n'est plus le bienvenu. On ne peut plus rejoindre le bord de mer. C'est fermé pour cause de" préservation des phoques".  Tant pis on les a bien vu à Ytri Tunga et de toute façon, nous sommes sous une pluie battante, poursuivons.

Sous cette pluie Jimny est de plus en plus sale ! La poussière de la piste d'hier, au lieu d'être lavé, colle affreusement. La vitre arrière qui est toute verticale ne reçoit pas la pluie et est devenue opaque !

Les paysages sont beaux malgré le ciel bas et la pluie. Nous contournons la péninsule pour arriver à l'arche de Hvitserkur, qui selon la légende serait un troll pétrifié surprit par le soleil.

Paysages encore somptueux, mais toujours la pluie. Le château de basalte de Borgarvirki est vraiment lugubre ! Passons notre chemin.


Nous revoici sur la route n°1, direction Blonduos. Il pleut toujours, et voici que Jimny a soif. Je regarde le manuel pour connaître la capacité de la réserve de carburant et là je lis :" If the low fuel warning light comes on, fill the fuel tank immediately". Et là même avec mon pauvre anglais je comprends très bien ce qu'immediately veut dire ! Oups, Blonduos, c'est encore à bien 40 km ! Si mon mari semble Zen, moi je scrute les panneaux kilométriques nous rapprochant de la prochaine station d'essence. Et enfin Blonduos se profile, et au bas de la descente tout de suite voici ... la station service...

Jimny abreuvé, nous cherchons un magasin pour notre ravitaillement à nous. Un Samkaup fera l'affaire. Chips, yaourts, fromage, pain (de mie !) et compote.

Puis voici de quoi laver Jimny, qui malgré la pluie en a bien besoin. Cette fois on prend bien garde aux joints ! Il pleut suffisamment comme cela.

Nous reprenons la route n°1 pour arriver à la jolie église de Vidimyri, devant laquelle nous mangerons nos céréales au surmjölk ... dans la voiture.

Puis direction Glaumbaer, vieille ferme  du 19ème transformée en musée. C'est étonnant, c'est comme une maison sous la terre !

D'abord on va chercher où il faut payer ! Pas trouvé, alors on commence à visiter, et dans la quatrième maison on tombe sur l'accueil ! Un jeune homme prend mon billet de 1000KR et me tend d'emblée une documentation en français ! On doit être typé Français...

Les pièces sont construites en tourbe, les toits recouverts d'herbe. un grand couloir reliant le tout. C'est bien organisé dans cette maison où vivait une vingtaine de personnes. Il n'y avait pas de chauffage, la chaleur humaine suffisait ! Il parait que la tourbe et le gazon c'est super isolant. On a du mal à le croire.


Dehors, il pleut toujours. Jimny nous emmène vers Akureyri, deuxième ville d'Islande. Sur la route ça se gâte. Pas la route qui est récente et bien roulante, mais les conditions météorologiques. La pluie redouble, le brouillard tombe, j'allume même le chauffage !

Nous arrivons en vue (enfin bien grand mot, car on ne voit rien !) d'Akureyri. Nous trouvons facilement Pétursborg, notre guesthouse. C'est sympa. Et bonne surprise, nous avons une chambre avec sanitaires privés, tant mieux.

Notre hôtesse parle français, c'est en fait une Suisse, et nous pouvons enfin avoir un vrai échange.

On a même la possibilité de faire tourner une machine à laver, et on mange notre soupe dans la petite cuisine. Seul problème, faire sécher le linge, vu qu'il pleut toujours ! Alors on en étale un peu partout... pour la nuit.

 

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