Mercredi 16 juillet          Reykjavik - Snaefellsnes

Drôle de nuit, mon petit mari qui me réveille à 3h15, parce qu'il regarde sa montre à l'envers et pense qu'il est 8h45 et que le loueur de voiture va bientôt arriver ! Bon pour sa décharge dehors il fait jour ! Et puis, à 4h des allées et venues dans les escaliers, des gens qui parlent un peu fort, des bruits de moteurs et de portières...

L'odeur de souffre au réveil en ouvrant le robinet pour faire sa toilette, pas top !

Il est 8h15, nous déjeunons en plein soleil derrière la vitre, qu'il fait chaud ! Pain de mie, jambon, fromage, beurre, confiture, yaourt, jus de orange/carotte. L'estomac est bien calé.

9h30, j'attends mon mari qui est parti chercher le 4x4 avec la navette du loueur.

Oh, un joli Jimny or qui se gare devant la guesthouse, et bien, il n'y a plus qu'à...

D'abord un petit tour dans Reykjavik pour terminer nos achats de disques. Nous sommes envoyés de magasins en magasins, et puis il faut se débrouiller avec notre pauvre anglais, mais finalement nous trouverons tous les Cd de ma liste. Chic, notre voyage sera aussi musical.

Un petit tour par la mairie et son joli lac. Photos de divers oiseaux, de maisons, de sculptures.

                 

Puis ravitaillement au magasin Bonus et nous prenons la route pour la péninsule de Snaefellsnes.

Nous longerons la côte, des fjords, des montagnes volcaniques... Moutons, vaches, chevaux et oiseaux.

Pique-nique en bord de route en compagnie d'un courlis corlieu facétieux.

                                       
 

Les paysages se succèdent et ne sont jamais identiques. C'est magnifique. Le temps s'est voilé, mais n'enlève rien à la magie des lieux. La péninsule est montagneuse. Nous traversons des champs de lave avant d'arriver à la guesthouse Sudur Bar en bordure du Grundarfjördur.

 

 

Accueil sympathique, mais toujours notre anglais précaire comme barrière à plus d'échange. Pas facile de tout comprendre, mais surtout d'exprimer tout ce qu'on voudrait !

Nous reprenons la voiture pour aller souper en face de l'océan. Sur notre petit réchaud, une soupe chaude dans un site grandiose...

Sur la piste du retour, premier gué. Bon d'accord il y a 10 cm d'eau, mais c'est un gué quand même et puis surtout c'est le premier !

Quelques mètres plus loin, abandonné dans un champ, seul au milieu de nulle part, trône un touret de câble de cuivre. Et là pour mon électricien de mari c'est un rêve éveillé. "Tu te rends compte, au prix du cuivre aujourd'hui, c'est une fortune qui dort ici !"

Voilà, bonne journée, si on pouvait garder ce temps là !

Il est 23h, il fait jour, mais ce soir la fenêtre a un rideau !

 

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