Vendredi 1er août       Selfoss - Reykjavik - Lyon

Et voilà, dernière journée en Islande. Il est 7 heures, dehors c'est bien nuageux, mais le soleil qui perce par endroit, et le volcan Hekla avec au premier plan les chevaux dans les pâtures, tout cela est très joli.

Bon, bien il faut ranger les affaires...

Valises fermées, nous montons déjeuner. Nos hôtes sont toujours aussi charmants, la table du petit déjeuner est toujours aussi bien dressée.

Mais ce matin c'est une table de Français ! Nous sommes huit, tous Français. Ah c'est sûr, c'est plus facile pour communiquer.

Les deux messieurs, nous les avons déjà croisé à Skalafel. Finalement l'Islande ce n'est pas si grand. Hier, il leur est arrivé la mésaventure de tomber en panne en pleine Spregisandur ! C'est pour cela qu'ils ne sont arrivés que tard dans la soirée. Il leur a fallut attendre le dépanneur, et récupérer une autre voiture. Et bien, notre vieux Jimny n'est pas si mal finalement !

Tout le monde discute, c'est sympa. Notre hôtesse tourne autour de la table, très prévenante.

En face de nous la silhouette du volcan Hekla se détache sur le ciel clair du matin, devant il y a plein de nuages.

Hekla ..., notre hôtesse nous dit sans émotion aucune, que d'ici deux à trois ans il va se réveiller. Et oui, l'Islande c'est ça aussi, ils sont vraiment cools ces Islandais ...

Nous finissons par prendre congé de tout ce petit monde, et donnons rendez-vous à nos deux Françaises, ce soir à l'aéroport.

Nous saluons nos aimables hôtes, et j'essaie tant bien que mal de leur expliquer qu'ils nous ont offert le meilleur accueil de tout notre séjour.

Retrouvons notre compagnon de voyage à quatre roues sur le parking, tiens, les deux rescapés de la Sprengisandur ont un pneu à plat ! Décidément, il y en a qui les accumule !

Et puis allez roule Jimny, sous la pluie....

Une petite piste avant de rejoindre Reykjavik, et oui, une dernière !

Nous longeons le lac Pingvalavatn, pour prendre la 435. Jolie piste, jolis paysages, formidable Islande.

 

Arrivée à Reykjavik à 12h30. Les Islandais font la queue devant le marchand de Hot-Dog. Nous on préfère se diriger vers le Grillhus Gudmundar (merci Chris !), et dégustons enfin de l'agneau islandais !

Pour 2600 IKR par personne, nous avons une soupe en entrée, apparemment c'est une tradition, au chou fleur, cette fois ci, et puis notre assiette d'agneau grillé avec ses pommes de terre, sa salade verte et ses tomates, et quelques sauces autour de l'assiette. Très bon, mais copieux !

Allons faire le tour de Reykjavik pour digérer ce festin.

Nous reprenons les rues déjà empruntées lors de notre arrivée, mais cette fois ci nous montons jusqu'au sommet de la cathédrale. Dommage qu'elle soit en travaux, on perd un peu de la vue.

Un petit tour au lac pour nourrir les oies et les goélands avec le reste de notre pain de mie.  Quelle cohue ! Quels affamés ces oiseaux ! Où sans doute quels gourmands !

 

Et puis en passant derrière la mairie, des rues barrées par des policiers. Tiens, que se passe-t-il ? Nous contournons et arrivons sur une petite place, un orchestre joue, des gardes civils qui marchent au pas, des gens qui observent, la télévision est là aussi . Visiblement il va se passer quelque chose...

Et oui, tout à coup un cortège apparaît. Des personnes très protocolaires, avec à leur tête une personnalité importante que, sans le connaître, nous devinons être le président de la république Islandaise ! Il salue, les gens applaudissent ( nous aussi du coup ! ), et tout le cortège, certainement les membres du gouvernement, entre dans le bâtiment.

Tout est vraiment possible en Islande ! Quel pays exceptionnel, où l'on peut faire des rencontres exceptionnelles ! Nous voici croisant le président de la république en personne à moins de 30 mètres ...

Retour dans les rues commerçantes. Achats de divers souvenirs et retrouvons Jimny sur le parking.

Nous quittons Reykjavik et direction Kéflavik. Des boules commencent à se former dans mon estomac... bientôt, l'avion ...

Nous regardons s'éloigner la capitale, et prenons la double voie. Il est 18 h, nous avons un peu de temps, alors allons donc nous faire une dernière piscine. Celle de Kéflavik village, fera l'affaire quand on l'aura enfin trouvée !

Mal indiquée, cette piscine, mais une fois dans l'eau nous passons deux heures de détente. Quel bonheur quand même ces piscines islandaises ... Allongés dans l'eau chaude à regarder défiler les nuages au dessus de nos têtes ...

Sur le goudron du parking  nous rangeons les dernières affaires dans les valises avant de les fermer à clés, sous le regard amusé des personnes sortant de la piscine.

Puis allons laver Jimny, et lui donner à boire pour la dernière fois, et direction l'aéroport.

On arrive juste lorsque le soleil descend derrière le Snaefellsjökul, c'est beau.

Nous trouvons sans peine l'agence Avis, et garons Jimny devant. Il est temps de dire au revoir à ce compagnon de voyage. Une petite tape sur l'aile, une caresse sur le capot, une photo ( la dernière ) et nous le laissons à sa dure vie de 4x4 islandais. Mais à mon avis , il est certainement plus heureux que ses cousins qui sillonnent nos villes...

Une petite surprise nous attend au comptoir d' Avis ou nous devons payer deux suppléments normalement déjà réglés dans notre forfait. Mais apparement nous ne sommes pas les seuls à subir cette mésaventure, nos deux Françaises de Heimaland sont là aussi, à tenter de comprendre pourquoi elles doivent elles aussi payer un supplément. Ne pouvant négocier nous n'avons d'autre choix que celui de régler la somme demandée. ( heureusement, depuis le trop réclamé a été remboursé par Avis ).

Nous entrons dans l'aéroport avec nos amies Françaises. Enregistrement des bagages, passage de la sécurité, attente dans le hall. Alors tous les quarts d'heure je puise un peu plus dans mon tube de granules homéopathiques, et lors de ma montée dans l'avion il est vide ! Mais mise à part cette boule dans l'estomac, je suis plus calme qu'à l'aller.

Décollage à 0h55 comme prévu. Il fait sombre ce soir, car il y a de gros nuages. Mais on peut quand même voir s'éloigner le Snafellsjökul, et les fumerolles de Reykjanes. Allez terre d'Islande au revoir, mais pas adieu, car j'espère bien que nous nous reverrons...

Le vol est chaotique, parsemé de trous d'air, mais avec mes fameuses  granules et la fatigue aidant les trois heures de vol passent relativement vite, sans fermer l'oeil toutefois.

C'est curieux, le soleil a à peine disparu d'un côté qu'il rosit déjà le ciel de l'autre. Et puis voici la terre Française qui apparaît sous les nuages. De drôles de lueurs la jalonnent. Ce sont en fait les éclairages de voirie, on avait perdu l'habitude d'en voir autant ! Et puis que de routes ! On commence même à voir les véhicules, et ils sont nombreux ...

 6 heures du matin, on survole Roissy dans le soleil levant, l'avion penche, tourne, et aborde la piste pour se poser sans douceur. Mais ouf, on est enfin sur le plancher des vaches.

Dans les haut-parleurs l'hôtesse de l'air nous salue en Islandais, puis en Anglais, en souhaitant  nous revoir bientôt. Oui, nous aussi c'est notre souhait... pas pour l'avion, mais pour son magnifique pays.

Et puis c'est la descente, l'air qui nous parait lourd, chargé d'odeurs, l'entrée dans l'aéroport, les tapis roulants, une valise récupérée, l'autre qui n'arrive pas, l'attente avec les minutes qui s'égrènent et nous rapprochent du départ du TGV.  Finalement la voilà cette valise, 55 mn plus tard, mélangée avec les bagages en provenance de Bangkok, et là, c'est la course dans les couloirs, les escaliers, le CDval, que de monde en ce 2 août, surtout pour qui revient d'un séjour Islandais !

Si l'arrivée en Islande nous avait fait tourner la tête pour son bon air et ses grands espaces libres, ici c'est l'inverse, on a l'impression de se ratatiner sous les odeurs et tout ce monde qui grouille, on en arriverait presque à se sentir comme agressé.

Le temps d'avaler rapidement un café et son croissant et nous voici installés dans le TGV, direction Lyon. Assis dos à la voie nous voyons défiler le paysage à l'envers, ou alors c'est nous qui sommes complètement à l'envers.  En fait on ne sait plus vraiment ou on en est ! Comme dirait mon Fifi, on est tout "slumpy-slumpy" !

Voici Lyon,  la gare de la Part Dieu,  le monde,  l'ascenseur,  et enfin mon frère et mon  Fifi qui  me  saute dans les bras et me serre fort contre lui ...

 

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