Vendredi 29 juillet

Hrifunes – Laki - Kirkubaekjarklaustur
Que la nuit fut calme, pas un bruit, juste quelques oiseaux. Ce matin le soleil brille, mais il est bien blanc, et la luminosité rend tout uniforme. Mais il fait bon, et pour une fois nous déjeunons en tee-shirt face à la rivière et plus loin à la mer.
Def blanc part le premier, ils vont à la piscine de Kirkju. Nous plions puis les rejoignons un peu plus tard.
On fait le plein de victuaille à la superette (un peu cher quand même) et puis direction le Laki.

Le soleil se cache derrière les nuages, mais au moins cette année on voit plus loin que le bord de la piste ! Toujours mauvaise cette piste. Et pourtant une Yaris nous suit.
Nous retrouvons le premier gué dans lequel nous avions perdu notre plaque d’immatriculation il y a trois ans. Le niveau de l’eau est bien plus bas cette année et le gué est complètement canalisé.
On ne reconnaît pas grand chose de la piste, on n’y voyait tellement rien, que cette année on découvre le paysage.
Voici le deuxième gué, peu d’eau pour nous, mais la Toyota, derrière hésite , puis elle se lance en accélérant tellement que l’eau passe par-dessus le toit ! Gonflé quand même. Elle sort du gué dégoulinante et continue . Pépère doit lui plaire énormément pour qu'elle s'entête à le suivre comme cela. Mais lui ne daigne pas lui jeter un regard ! Alors vaincue elle finit par faire demi tour un peu plus loin, la piste se transformant peu à peu en un pierrier.
Nous arrivons devant le 3ème gué, celui qui nous avait fait renoncer, et cette année on le passe sans problème.
On s’arrête pour pique niquer vers une bien jolie chute d’eau,
nous y ramassons la cendre du Grimsvotn présente sur le sol.
Il y a même des toilettes sur le parking… dans lesquels je reste enfermée ! Le loquet extérieur s’est en fait refermé, je tambourine et c’est Ju qui vient délivrer sa pauvre maman !
On reprend la piste, ça se couvre de plus en plus, et on arrive en vue de l’alignement de cratères sous un petit crachin. Mais que c’est beau. Les mousses et les lichens verts contrastent avec le sable noir et la lave rouge. Somptueux. Cela nous met en joie malgré le temps…
On s’arrête sur le parking, une garde charmante nous explique un peu les randonnées et nous montre des photos de l’éruption du Grimsvotn.
Bravant le mauvais temps on monte jusqu’au sommet du Blaengur pour avoir la vue sur la chaîne entière. Ca grimpe fort, et on mouille les maillots, d’autant plus qu’on est bien emmitouflés à cause du vent et de la pluie. Mais en haut, la vue est splendide malgré le temps un peu bouché.

On aperçoit même le Vatnajökull à travers les nuages. Cette rangée de cratères est impressionnante, cela devait être quelque chose quand ils crachaient tous ensemble.
On redescend aux voitures et on continu la piste.
Dommage qu’on ait la pluie, car c’est vraiment superbe, cette piste noire qui serpente parmi les cratères et champs de lave moussus.

On arrive au refuge de Blagil où l’on pensait bivouaquer, mais une colonie de Tchèques en Disco squatte le petit coin de camping. On repart alors sur Kirku.
Def blanc connaît un coin au bord de la rivière. On se pose. Il pleut. On monte le petit auvent et on sort le réchaud quand sous la pluie, la dame du camping du village vient nous réclamer des sous pour la nuit, en disant qu’ici c’est chez elle et que si on veut rester, il faut payer. Vu l’heure et le mauvais temps on ne va pas repartir, alors on lui donne ses sous. Mais c’est ce qui s’appelle se faire racketter. Car c’est bien cher pour n’avoir accès à rien du tout !
On mange notre pâté pour chien (mélange de pâtes qui collent, de riz et de viande hachée) et vite au chaud dans nos duvets alors que la pluie tombe toujours et que la cascade toute proche nous berce.


 
 



Créer un site
Créer un site