vendredi 19 juillet


Svinafel - Gardur
Nous avons très bien dormi, malgré la pluie qui a plic ploquée toute la nuit. Sur le matin, des oiseaux se sont même promenés sur le toit.  
                                                                                           
Le temps est toujours bien bouché et la bruine tombe. Nous traînons un peu sous la couette avant de déjeuner et de ranger.                                                                                                       
Le plein d'eau effectué, nous retrouvons la route 1, mais pour nous arrêter quelques kilomètres plus loin à Skaftafell pour voir le Visitor Center et l'exposition avec le petit film expliquant l'éruption du Grimsvotn en 1996 et le gros jukulhlaup qui a suivi. Il est toujours aussi impressionnant de voir cette débâcle d'énormes blocs de glace emporter tout sur son passage.



Nous reprenons la route et avant de traverser le grand sandur nous apercevons les restes pliés du pont emporté par le jukulhlaup.



Puis la route est toute droite dans cette vaste étendue plane de sable gris, couvert par endroit d'un peu de végétation.   


                                                                                                                 
Ayant retrouvé le pied des montagnes nous pique niquons dans un paysage aux teintes vertes fantastiques.




 



Puis nous arrivons à Kirkjubaejarklaustur, apercevons Systrafoss,



et nous nous engageons dans la belle Eldrhaun. Un arrêt dans cette coulée de lave où poussent mousses, lichens et autres végétaux est un régal pour les yeux.









Finalement ce temps couvert met bien en valeur le paysage.
Ensuite ce sont des étendues de lupins qui nous accompagnent jusqu'à Vik, ainsi que la pluie. 






Nous donnons à boire à Pépère à une station Orkan et utilisons la carte de réduction qui a été glissée sous son essuie glace sur le bateau. Bon d'accord, il faut d'abord comprendre comment ça fonctionne (comme toujours pour une pompe islandaise!) mais ensuite cela nous fait le litre à 244 KR au lieu de 250, et c'est toujours çà.

Nous quittons Vik sous les nuages, passons devant le Vulcano Hotel où nous avions dormi il y a deux ans,




et nous nous dirigeons vers Skogafoss.



Que de monde !                                                          
Nous faisons alors comme les japonais, soit une photo (enfin plusieurs quand même!) et passons au site suivant, en l’occurrence Eyjafjallajokull, que nous ne voyons toujours pas sous sa couche de nuages.



Décidément il va nous falloir revenir une autre fois ! Seul un joli berger islandais vient quémander des caresses sur le parking de la ferme. 


                                                                 

Puis c'est Seljalandfoss, mais là aussi que de monde.



Allez roulons pour traverser la plaine entre Hella et Selfoss qui à mon goût est la partie la moins intéressante en Islande.                                   
A Selfoss nous obliquons vers Eyrarbakki où quelques rayons de soleil téméraires jouent sur les belles maisons colorées.



Ensuite, la route me surprend. J'avais le souvenir d'une piste et me voilà sur une belle route à double sens, percée à grand coup de pelleteuses au travers d'un champ de lave.



Pour sûr cela roule mieux, mais l'ancienne piste qui se tortillait là bas au pied de la montagne avait sans nul doute beaucoup plus de charme...  
                                                                
Un grain nous rattrape et nous mouille alors que nous atteignons Grindavik, que nous contournons pour continuer vers le phare de Reykjanesta.
L'usine géothermique fume et la piste part vers la mer.



Suivons la et allons nous poser sur l'esplanade de lave face aux flots tumultueux.



Nous dînons bien à l'abri, et tranquillement au milieu des oiseaux et du vent marin.

Profitons d'un temps d'arrêt, avant de prendre la direction de Kéflavik pour aller chercher mon mari qui ne va pas tarder à poser ses pieds sur le sol islandais.
La luminosité décline lorsque nous quittons ce bel endroit. Nous suivons la piste qui passe sous le phare. Les nuages obscurcissent bien le ciel. La route est bonne jusqu'à l'aéroport que nous atteignons en 20 mn. Il est 23h10, nous sommes largement à l'heure. Sauf que se garer ne se révèle pas si simple !
Le parking réservé aux arrivées est non seulement payant passées les 7 premières minutes, mais en plus il nous est impossible de nous y garer avec Pépère et Brownie ! Alors nous ressortons pour chercher ailleurs, et … ne rien trouver d'autre !
Pas pratique leur aéroport aux islandais. Finalement on a bien fait de profiter du bord de mer et de ne pas venir plus tôt.
Bon, on ne va pas passer notre temps à tourner, et entrer et sortir du parking, surtout qu'à chaque fois il faut prendre un ticket, et on en a déjà quelques uns qui s'alignent sur le tableau de bord !  
Alors je laisse Ju aller à la rencontre de son père, et je vais me garer sur le parking des véhicules de location. 
                                                                                                                    
A 23h50, ne le voyant toujours pas revenir je repars une nouvelle fois sur le parking des arrivées (et reprends un ticket !) et là Fifi s'écrit « ils sont là ! » et effectivement je récupère enfin un mari, mais congelé dans son bermuda et son tee-shirt, ben oui, ce n'est pas la canicule ici ! 
                                                                                                                                          
La famille réunit nous prenons la direction de Gardur, distant d'une dizaine de km, et allons nous poser au pied du phare . Des tentes et véhicules sont déjà présents. Nous nous installons rapidement et vite au lit car la journée fut longue pour tous.




huitième jour ( jour 3 en Islande)

 
Afficher la suite de cette page
 
 



Créer un site
Créer un site