Jeudi 18 juillet


Norröna - Svinafel
Réveillés avant l'annonce du haut parleur, nous , enfin je ( ! ) plie tranquillement les affaires, et pour libérer la cabine nous allons les déposer devant les escaliers du "desck 3" . Nous montons ensuite sur le pont supérieur voir la terre islandaise se rapprocher. Un rayon de soleil perce la couche nuageuse et réchauffe quelque peu l'atmosphère. Le bateau longe la côte des fjords de l'Est, mais je ne saurai les reconnaître vu de la mer.   
 
                                                                            
L'air est vif, le ciel s'assombrit, et des bancs de brouillard nappent les sommets enneigés.          
Ça parle pas mal français sur le pont, mais toujours pas de discussion possible avec mes compatriotes.  ...

 
 
Le bateau s'engage dans le Seydisfjördur, et s'approche peu à peu du port.                                         
Je ressens bien le froid, et dire qu'à Lyon la température dépasse les 30 ° ! Je rejoins les garçons vers les sacs et le haut parleur annonce que les ponts voitures sont ouverts. Alors nous descendons retrouver Pépère et Brownie coincés entre leurs deux bus.  
  
                                             
La sortie est rapide car nous sommes dans les premiers à être invités à sortir.



Et voilà, Pépère pose une nouvelle fois ses pneus sur le sol islandais, pour Brownie c'est une grande première. La dame des douanes décore le pare brise d'un bel autocollant jaune cette année, et nous passons sans contrôle et même avec un sourire de la part du douanier.               
Alors roule mon Pépère, laissons le Norröna que nous retrouverons dans trois semaines, et attaquons la côte. Nous revoici donc au même endroit, deux ans plus tard, et dans le même temps soit un brouillard épais, mais sans camion jaune devant nous.


                                                      
Sur le plateau nous devinons à peine les lacs gelés, et je me repère grâce aux balises jaunes sur le bord de la route.   
                        
                                                                                                 
 Nous quittons le brouillard juste avant d'entamer la descente vers Egilsstadir, mais il y a beaucoup de nuages.



Pépère et Brownie glissent vers la petite ville pour aller se garer devant le Samkaup, ah non, le Netto maintenant.
Coup de fil pour informer mon mari de notre bonne arrivée, retrait de quelques Kronur, détour par l'office du tourisme, mais surtout pour en utiliser les toilettes, et nous faisons un premier ravitaillement en produits de bouche car il paraît que Fifi a faim !                    
                                       
Nous prenons ensuite la route 1 en direction du sud.



Nous roulons en Islande, et j'ai un peu de mal à le réaliser... pourtant c'est bien vrai.
Fifi ayant vraiment trop faim, nous nous arrêtons pour manger alors que les premières gouttes se mettent à tomber. Nous intégrons donc Brownie. Mais pendant la traversée sur le Norröna quelqu’un a du installer une clim dans le placard sous l'évier, et elle fonctionne drôlement bien ! Il y souffle du froid et la température y est bien plus basse que dans le frigo !
Bon! Fifi peut enfin déguster son yogùrt à la fraise,  miam !           


                                          
Rassasiés nous reprenons la route sous la pluie.                                                   
Pour éviter un fjord, nous coupons par la 939, qui monte dans le brouillard.
J'avais oublié que la piste islandaise tenait plus du Luna Park que d'autre chose … ah, les routes écossaises à côté c'est de la gnognotte ! Mais Pépère est vaillant et Brownie suit sans broncher.



Bouh, mais quelle purée de pois.



En plus pas moyen de se localiser sur le GPS, car on n'a pas retrouvé la micro card, qui a mystérieusement disparue de son étui. Les elfes ?
 Nous descendons toujours dans le brouillard, mais rejoignons la route 1 sous les nuages, pour suivre le Bérujfordur. Ah, je le reconnais ce fjord, c'est là où il y a 5 ans, j'ai fais cette jolie photo avec les cailloux dans l'eau. Mais cette année on ne s’arrête pas, on aurait peut être du, car j’entraperçois même un phoque sur un rocher ! Mais d'une part l'arrêt est malaisé, et d'autre part il règne dans la voiture une atmosphère électrique... laissons passer l'orage.



Alors roule mon Pépère, et par égard pour ta Brownie évite les nombreux nids de poule, mais aussi les moutons kamikazes qui traversent sans regarder.    
                                                                         
La route longe la mer, et je ne reconnais pas le tiers des paysages... il y avait vraiment beaucoup de brouillard il y a 5 ans.



Je conduis, prend les photos au vol, pendant que les garçons dorment... la tension va retomber.    





Nous nous arrêtons en bord de mer pour le goûter, (Fifi a faim !), et nous faisons des ricochets.



Ça y est, même si le temps est bien gris, cela commence à s’éclaircir dans nos têtes et nous sentons enfin l’Islande.



Alors inspirons, c'est si beau ici.                                                                                  
Et puis que découvre t-on sur le siège de Fifi qu'il a bien couvé ? La micro card du GPS ! Ah ben non alors, ce n'était pas un coup des elfes. Quoi que … !            
                                                  
Nous reprenons la route et apercevons les langues glaciaires du Vatnajokull qui descendent lécher le bas des montagnes.



Nous arrivons en vue du Jokullsarlon alors que le temps se couvre de nouveau. Vite allons marcher le long du lagon glaciaire. Ju déclare forfait prétextant que ce ne sont que des glaçons et qu'il les voit très bien de la voiture !     


                                                                                   
Pourtant qu’est ce qu’ils sont beaux ces icebergs blancs, bleus, gris, transparents, sur fond de glacier.






Fifi joue avec les différents morceaux de glace présents sur le bord, mais « hou, c'est froid maman ! » Ben oui, c'est de la glace quand même !



Nous observons le ballet des sternes arctiques qui viennent chercher des poissons pour nourrir leur progéniture sur la grève voisine. Elles plongent à pic dans l'eau pour ressortir la plupart du temps avec une proie dans le bec.    
                                                                                                  
Puis nous nous dirigeons vers la plage en évitant le champ de nidification des sternes pour ne pas être attaqués.   


                                                                                                                          
Dans le chenal quelques icebergs gagnent la mer, portés par le courant. Cette année sur la plage de sable noir, il n'y a pas beaucoup de glaçons, ils sont plus de l'autre côté du chenal, le courant a du changer.



Et puis voilà qu'il se remet à pleuvoir, et le temps de regagner la voiture on est trempés ! On se sèche dans la caravane, et on appelle mon mari pour qu'il regarde sur son ordinateur la web cam du Jokulsarlon et là… on lui fait coucou les p'tits gars !
Et puis fuyons la pluie et les gens et continuons un peu la route jusqu'au camping Svinafel.    
                                                                                                                  
Nous le trouvons facilement au pied de la montagne abrupte, et après avoir payé les 1150 Kronur au monsieur de la réception nous nous installons sur une prairie détrempée avec vue sur moutons. Le ciel est bas, la pluie tombe, ah qu'on est bien dans notre abri …



 
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