Seuls quelques oiseaux sur le matin et encore très isolés.
Nous déjeunons dans notre charmant petit coin, puis plions le camp. Comme à mon habitude avant de partir je lève le capot et regarde les niveaux. Ce matin le bocal d’ACE est presque vide ! Damned ! J’avais bien raison hier, la roue avant gauche montrait des traces de coulures. Mais rien n’est visible, pas de voyant au tableau de bord. Nous roulons jusqu’à Grundarfjördur où nous devons rejoindre Def blanc. En les attendant nous inspectons le moteur de Pépère sans rien voir, nous décidons de trouver un garage. Renseignement pris au bureau local, nous avons quand même un peu de mal à le trouver dans une zone portuaire. Mais finalement nous nous arrêtons devant un bâtiment portant l’enseigne Michelin. Cela a l’air fermé, et sur la porte est scotché un écriteau semblant indiquer des congés. Mon mari pousse quand même la porte, ça s’ouvre. Un homme est là devant un établi. Avec mon petit anglais , je lui explique que nous avons un problème avec notre voiture. Il sort voir et en moins de 5mn a diagnostiqué la panne.
Juste le temps de faire descendre les garçons et notre Pépère se fait happer par le garage qui se referme. L’opération va durer ¾ d’heure que nous passons dehors à discuter.
Puis le rideau de fer s’ouvre et Pépère en sort. Voilà, Gunnar ( il avait une tête à s'appeler comme ça) a fait ce qu'il a pu, mais il n’a pas de liquide pour remplir le circuit, pour en trouver il nous faut aller à … Reykjavik ! Ben voilà, moi qui n’y tenait pas particulièrement, et bien Pépère a décidé pour nous ! Il n’y a cependant pas urgence, car il reste un peu de liquide. On peut continuer notre voyage par la route buissonnière. Merci à ce charmant mécanicien, qui nous a dépanné pour une somme modique, et ce alors qu'apparement il était fermé.
Nous partons par la route qui nous mène au pied du Snaefellsjökull, et nous prenons la piste qui gravit son flan nord.
On reprend la route pour la plage de Djupalon.
Retour au camping et là, surprise, un camping car est venu s’installer entre nos deux voitures ! Def blanc vient à notre rencontre pour nous dire que eux ils changent de place, car c’est un "imbécile de belge" (cela aurait aussi bien pu être un imbécile de français, d'allemand ou de suisse, mais en l'occurence ce jour là c'était un belge) qui ne veut rien savoir, et qui refuse de s’installer ailleurs ! Le camping est vide ! Il est venu se mettre entre nous ! Nous changeons alors nous aussi de place avec tente montée sur le toit et protections de nuit sur les vitres ! C’est une sacrée histoire belge, sauf qu’elle n’est pas drôle ! Enfin si quand même, cela nous occupera un moment ! Puis au dodo.
