Dimanche 21 juillet


Péninsule de Reykjanes
La nuit fut calme et agréable. Ce matin il ne pleut plus, le soleil tente même une percée.
Nous déjeunons tranquillement en ce dimanche, et puis première mission, trouver un Bonus d’ouvert pour faire les courses. Celui vers le camping étant fermé, allons plutôt voir au centre de Reykjavik. Bonne pioche, celui après le port est ouvert, et nous pouvons faire nos emplettes. Par contre je ne peux pas compléter ma collection de sacs Bonus, il n’y en a pas, dommage.
Le stock de Yogurt et autres denrées réalisés, nous traversons Reykjavik par le bord de mer,



et prenons la 42 à travers une coulée de lave direction la péninsule de Reykjanes.
Le soleil perce, et c’est vraiment sympathique. Comme nous n’avons pas Brownie aujourd’hui, nous tournons sur une piste, pas très longue, mais un brin technique.



Une bien belle montée dans la caillasse, une descente chaotique, un replat sablonneux, du soleil, et même une rencontre avec un faucon dans ce beau paysage.
On se fait plaisir et Pépère exploite ses capacités.



On décide de pique-niquer dans ce bel endroit. Mais il nous faut nous coller derrière un monticule rocheux pour être à l’abri du vent. Par moment je ne sais pas qui met en route des brumisateurs, mais hé ! Ho ! On n’a pas besoin d’être rafraîchi, c’est pas la canicule ici !
Puis on continue sur cette petite piste. Une dernière bonne grimpette et on retrouve la route. Un petit détour pour saluer le Kéflavatn, et le temps se recouvre.



Nous revenons sur nos pas pour emprunter la 428 où nous ne croiserons  … personne.



Enfin si ... des moutons !



C’est une jolie piste dans sa coulée de lave, mais sous une pluie battante. Mon mari s’amuse à rouler dans les grosses flaques, et très vite Pépère prend une tenue de camouflage. Le paysage est un petit concentré des paysages des déserts de l’intérieur, la neige en moins. Hum, on est bien en Islande.

Nous arrivons à Seltun (Krisuvik) et son aire géothermique. Nous laissons passer une averse, et tentons une sortie au milieu des fumerolles et bouillonnements.



On évolue sur une passerelle en bois dans une odeur de soufre. Mais bien vite la pluie nous fait regagner la voiture.



Nous nous rendons sur le côté sud de la péninsule et retrouvons la nouvelle route à travers le champ de lave empruntée vendredi. Nous tournons sur une piste pour rejoindre Selatangar, où nous cherchons sans succès les ruines des maisons de pêcheurs.



Et pourtant Ju s’en donne la peine, parcourant les moindres dénivellations de la coulée de lave, débusquant même un troll endormi.



Mais encore une fois la pluie nous rapatrie dans la voiture.
On passe par Grindavik, un petit tour sur le port,



puis direction le Blue Lagon.



Toujours à travers le champ de lave, on suit la route pour arriver sur le parking de ce lieu islandais hyper connu. On ne vient pas se  baigner, juste faire les curieux. On va jusqu' à l’accueil jeter un coup d’œil sur les bassins où des gens évoluent dans une eau laiteuse, mais sous la pluie.



A l’extérieur on peut faire le tour d’un petit lac aux eaux turquoise. Le ciel s’éclaircit un peu, mais c’est encore bien sombre.



Dommage car le contraste entre l’eau bleue laiteuse, la mousse verte et la lave noire sur fond de fumée géothermique est quand même assez exceptionnel. Bien que non naturel, l’endroit est fort joli.



Puis nous  reprenons la route vers la capitale à travers les champs de lave.
On retrouve la voie rapide, et là bas au fond … le soleil. Reykjavik et les montagnes qui l’entourent sont ensoleillées.



Comme cela fait du bien de retrouver cette luminosité.
De retour au camping, nous ne dînons pas dehors car il fait 8° mais au soleil derrière la vitre de Brownie et c’est bien agréable.

Après le repas nous allons discuter avec une famille voyageant dans un Def Azalaï.  Ils nous accueillent sous leur auvent, et habitant la Réunion nous offrent un verre de rhum arrangé ma foi bien bon !
Nous discutons voyages sans voir passer le temps, pendant que Fifi joue aux cartes avec le garçon à peine plus âgé que lui.
Mais il faut quand même penser à aller se coucher, bien qu’il fasse jour.
Nous nous saluons, eux terminent leurs vacances, nous on les débute…


 
dixième jour ( jour 5 en Islande)
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