Mardi 26 juillet       

Geysir – Vik
Reveillés par la pluie qui goutte sur la voiture. Quel triste temps ce matin. Nous nous levons rapidement et rangeons le camp. Pas de déjeuner, direction le geyser. Il n’est presque que pour nous ce matin. Juste au moment où on franchit l’entrée du site, Geysir nous accueille par quelques petits pétous !
Il est rare qu’il se manifeste lui. On marche parmi les mares bleutées pour arriver vers Strokkur qui nous offre son beau spectacle.
 
Nous observons la bulle qui se forme,
puis qui se perce rapidement dans un jaillissement d’eau et d’une multitude de gouttelettes. Ensuite l’eau s’écoule dans le trou jusqu’à ce que le niveau se reforme et frémisse jusqu’à la prochaine éruption.
La pluie fine se met à tomber alors nous allons nous réfugier au centre touristique juste en face. Nous y prenons notre petit déjeuner en observant le geyser.
Puis retrouvons Pépère pour continuer notre route en direction de Selfoss. Nous apercevons sur notre gauche, Hekla, coiffée de son chapeau de nuages, et Eyjafjall et Katla dans le lointain.
A Selfoss nous faisons quelques courses et consultons la météo. Il ne fait vraiment pas beau sur la péninsule de Reykjanes, donc nous n’y rejoignons pas Def blanc, mais partons vers le sud-est en direction d’Eyjafjall. La pluie nous suit, mais comme nous la prenons de vitesse nous pouvons pique niquer à Hvolsvöllur derrière le presbytère qui nous protège du vent, avant de repartir… sous la pluie.
Nous suivons la F261 le long de la Markarfljot.
La lumière est belle, on longe Eyjafjall dans la brume, et on distingue Katla en face de nous. On longe la rive droite, on franchit un gué, que comme à son habitude Ju va tester,
le paysage se fait somptueux. On tente d’apercevoir la coulée de l’Eyjafjall, mais pas évident avec la neige encore présente. Le vent est fort et la pluie tombe bien maintenant.
On rebrousse chemin, et prenons la direction de Vik. On passe devant Seljalandsfoss et on continu sur la route N°1. On trouve sur le bord de route des panneaux évoquant l’éruption de l’Eyjafjallajökull.
C’est en fait la ferme présente sur de nombreuses photos de l’évènement. Le fermier a aménagé un petit musée relatif à l’éruption dans un bâtiment annexe.
Nous nous y arrêtons. 800Kr l’entrée pour voir quelques photos, quelques explications en anglais, une vente des produits de la ferme et une projection d’un film de famille sur l’éruption. On ne comprend pas tout, mais les images parlent d’elles même, et on ressent bien la violence du phénomène. Quoi qu’il en soit, nous auront passé un moment agréable, au chaud, à l’abri du vent et de la pluie.
On reprend la route, on passe devant Skogar, et devant le temps vraiment maussade, on décide d’user notre Joker en cherchant une chambre pour la nuit. A Skogar, c’est tout plein. Le réceptionniste nous indique un hôtel en direction de Vik. Nous repartons sous la pluie et le vent qui semble encore forcir. Pépère a du mal a passer la 4ème tellement il lui faut lutter contre le vent !
A Vik, nous ne trouvons pas d’hôtel libre, et le camping est en plein vent. On nous indique à nouveau des chambres disponibles à l’hôtel Volcano. En fait on est passé devant sans le voir. C’est plus une guesthouse qu’un hôtel. Deux gros arctik truck sont garés devant. C’est tout neuf.
Notre Pépère parait bien petit

 
Les tarifs sont un peu élevés mais d’une part c’est l’Islande et d’autre part nous n’avons guère le choix. Et puis, due à mon anglais sommaire, une incompréhension entre le gérant et mes demandes nous vaudra de payer pour deux, alors que nous sommes 4 ! En effet ce dernier avait compris que nous avions 1 enfant (Seul Ju était venu aux renseignements avec nous, mais j’avais bien précisé "two children"), et nous a proposé de ne pas le compter et de payer le prix pour 2 adultes. Sans bien comprendre nous aussi son anglais nous avons accepté. Mais quand il a vu Fifi sortir de la voiture, il a été surpris, mais a quand même maintenu sa proposition de prix. Merci à lui.
On s’installe alors dans une chambre moderne et agréable, comportant une salle de bain avec sol imitant la lave. On casse- croûte, surfons sur internet, déchargeons les photos et … hum qu’on est bien sous la couette alors que le vent et la pluie se déchaînent dehors.


 
 



Créer un site
Créer un site