Dimanche 31 juillet    

Landmanalaugar – Akureyri
Il pleut, il mouille, et oui c’est toujours la même chanson. Chanson, chansons … Def blanc chante dans sa voiture, je lui réponds sous mon auvent ! Oui, mais le petit âne gris c’est un peu triste quand même !
Petit déjeuner, puis c’est le moment des au revoir, car c’est ce matin que nos chemins se séparent. Pépère salue son copain le Def blanc, nous secouons nos mouchoirs et ils s’éloignent sur la piste.
Nous plions profitant d’une accalmie et prenons la piste nous aussi.
Un petit détour par Ljotipollur, moins de charme sous les nuages.
Puis nous rejoignons le F26. On entre dans un grand désert minéral bordé par deux glaciers. Le vent qui s’engouffre entre est bien froid et qui plus est bien fort aujourd’hui.
Soudain un animal traverse la piste devant nous, le temps de réaliser qu’il s’agit d’un renard polaire, il a déjà filé plus loin. Quelle belle apparition cependant.

On pensait pique-niquer au refuge de Versalir, mais tout est fermé. Le vent secoue la voiture on se croirait sur un bateau. On se réfugie derrière une grange, pendant que Pépère clignote pour sa boite auto …
5°, plus le vent, Ouh la la, le casse croûte est vite avalé. On repart, Ouf le voyant râleur s’est éteint.

au moins, on est prévenu !

 
Quelle est longue cette Sprengisandur,
quelle est minérale et triste sous ces nuages.
Nous croisons deux Lands français qui nous saluent.
Quelques gués, pas trop hauts, que nous traversons sans problème.
Nous rejoignons le refuge de Nyadalur où le vent semble souffler encore plus fort, puis nous filons sur Laugafell par la F 752.
Toujours une piste infiniment minérale.
Tout à coup, j’aperçois un bout de sangle qui balance le long de la vitre arrière. Arrêt, et on se rend compte que la sangle retenant le coffre sur la galerie vient de lâcher, victime des vibrations répétées des pistes. Heureusement que nous n’avons pas perdu le coffre en route ! La réparation effectuée nous atteignons Laugafell et sa source chaude où nous souhaitions bivouaquer.
Mais le vent et les 5° ne nous y incite pas, alors nous prenons la F 821, et décidons de regagner Akureyri. Encore des cailloux, avant d’entamer la descente dans une vallée couverte de mousses fluos.
Enfin du vert après toute cette journée minérale.
Mais que la piste est mauvaise ! Bien pentue, pleine de trous et de bosses, quand il ne faut pas rouler dans le torrent !
Heureusement qu’elle est jolie car à 10 km/h à peine ses 45 kilomètres sont un peu longs !
Nous finissons par retrouver la route goudronnée qui nous mène jusqu’à Akureyri, où nous arrivons vers 21h45 et où nous retrouvons le camping Halmar déjà pratiqué il y a 15 jours.
Pas mal de monde, il est vrai que c’est le week-end des commerçants, une fête en Islande.
On trouve une place, et on sort tout notre bazar mouillé, car le temps sec et le petit vent vont peut être faire disparaître un peu de l’humidité accumulée ces derniers jours. Matelas, duvets, auvents… c’est le grand étalage.
On dîne pendant que le crépuscule descend. On voit vraiment la différence en 15 jours d’écart, il fait presque nuit aujourd’hui, il est vrai que c’est bien couvert aussi.
L’humidité envolée, nous réintégrons nos duvets, et avons même droit au feu d’artifice d’Akureyri. 

 
 



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