Mercredi 27 juillet  
    
Vik – Landmanahellir
Que la nuit fut bonne ! Ce matin il y a du brouillard, mais il ne semble plus pleuvoir. On va déjeuner. Le buffet est bien garni, et les enfants dévorent les pancakes. Fifi fait plusieurs allers retours,  il aura bien déjeuné en plus de n’avoir pas payé !
Nous quittons notre abri pour aller à Reynisfjara. Un grain nous y accueille, on le laisse passer, puis bien emmitouflé on part sur la plage.
Elle est grande et toute de sable noir, l’océan vient s’y échouer en gros rouleaux écumants.
Une magnifique série d’orgues basaltiques bordent le sable, et des aiguilles de basalte se dressent plus loin. Le vent souffle, mais le site est grandiose. Les enfants jouent avec les vagues, puis grimpent sur les orgues, pour finir par faire des pâtés de sable, il est vrai que le temps s’y prête !
Des macareux nichent au dessus, mais ils sont trop hauts pour que l’on puisse les observer, alors nous retournons sur Vik, là où nous les avions bien vu il y a 3 ans. On se gare au bout du chemin, et on part à l’ascension de la pente.
Ce n’est pas facile, ça monte fort, et puis c’est tout mouillé. En quelques minutes les herbes nous ont trempés chaussures et pantalons. Fifi rebrousse chemin, non sans avoir remarqué la curieuse façon qu’on les macareux de voler avec leurs pattes étendues sous eux. Je continu la grimpette pour approcher quelques spécimens qui se laissent aimablement photographier.

Puis je redescend me changer à la voiture, car je suis trempée !
On reprend la route N°1 en direction de Hvolsvollur. Le brouillard redescend, et la pluie tombe. On repasse devant Skogafoss, que l’on devine à peine, puis devant le musée de l’Eyjafjall, volcan dont on ne voit toujours pas le sommet.
On prend la route 264, le soleil apparaît, on se perd un peu, mais on en profite pour pique niquer.
On tente de faire sécher les habits mouillés. Puis roule sur la 268, la 26, et enfin la F225. On longe l’Hekla toujours chapotée,
on entre sur la réserve de Fjallaback, et le paysage devient somptueux, tantôt lunaire, tantôt vert fluo.
Magnifique. On croise pas mal de voitures, sur cette petite piste,  qui descend du Landmanalaugar.
Pas toujours facile de se croiser, surtout lorsqu’il s’agit d’un bus ! Quelques petits gués, mais nombreux ont été aménagés de tuyaux et comblés.
Nous arrivons au camping de Landmanahellir sous le soleil, mais avec un vent … ! Monter le auvent est un grand moment, et notre voisin belge (ben non ce n’est pas le même !) vient à notre secours comme je me transforme en fantôme avec la toile sur la tête !

Hourra le auvent est monté !

 
Le camp enfin monté, on sort les cerfs-volants et alors la, ça vole !
Nous sommes ensuite rejoint par Def blanc. Nous passons la soirée ensemble. Les enfants voulaient refaire du cerf volant, mais le vent est tombé. Tant mieux, pour dormir, ça sera plus confortable. Alors vite dans les duvets, car la température chute à 8 °…

 
 



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