Lundi 25 juillet    

Reykjavik – Geysir

Déjeuner au soleil, pliage du camp, direction Thingvellir.
Nous voulions "faire un Bonus" avant de quitter Reykjavik
mais « Monday it’s open at 12 ! » Tant pis.
Nous prenons la route 435 qui longe la conduite d’eau chaude alimentant la ville.
Nous franchissons une colline et découvrons une usine géothermique ainsi que le Thingvallavatn.
On le longe pour arriver à Thingvellir.
On fait un tour dans la faille jusqu’à l’église. Mais que de monde, et pas forcement sympa en plus ... fuyons !
Retour sur la route 550 puis on tourne à droite pour prendre la  F338 qui s’enfonce dans l’intérieur,
c'est une piste qui suit une ligne à haute tension en serpentant dans les coulées de lave.
Le temps se couvre. On ne voit pas les sommets.
Puis soudain on aperçoit le glacier sur notre gauche.
On pique nique juste avant que la pluie ne se mette à tomber. On repart alors par une petite piste sablonneuse, sur coulée de lave et fond de brouillard. Tout ça accompagné par la musique de Björk, quel spectacle !
Retour sur la F 338 qui se met à serpenter entre les lupins.
Nous traversons successivement deux gués.
Nous nous arrêtons juste quand un gros 4x4 islandais arrive, traverse mais stoppe au milieu, le chauffeur sort sur son marchepied et rempli une bouteille dans l’eau qu’il fait ensuite boire à ses passagers ! Que ne faut-il pas faire pour amuser le touriste !

Nous rejoignons la Kjölur pour quelques kilomètres avant de tourner sur la F335 qui nous mène au Hagavatn. Un vrai désert minéral, au fond le glacier. Le soleil revient, jolie lumière. Nous arrivons au refuge. Continuons. Un gué à traverser, un peu de courant, mais surtout on ne voit pas le fond. Ju sort le sonder. En fait peu de profondeur et on le traverse sans problème. On continu sur une mauvaise piste pour arriver devant une belle cascade.
Sur sa droite, une dernière grimpette avant le lac. Elle semble assez raide, c’est bien ce que nous avait dit Def blanc. On se lance quand même, vitesses courtes enclenchées. Ouh la la , ça grimpe. Pépère ronfle mais monte peu à peu. Sauf que ça patine, ça glisse … Ouh la, ça ne va plus là… Stop. On ne montera pas plus haut. Oui mais il faut redescendre.
En marche arrière, pas facile, et puis Pépère se met en travers… ouah, la montée d’adrénaline… Il faut sortir d’ici…de ce mauvais pas… Malgré la pente, le dévers important, on arrive à faire demi-tour, non sans difficulté. Qu’est ce que ça penche…Mais Pépère tient bon et arrive à se retrouver dans le sens de la descente …
OUF, re OUF,…retour au bas. Pépère est garé on remonte … à pied !
Avec Fifi au sommet on construit un cairn pour remercier les elfes qui nous ont certainement aidé dans la réussite de notre périlleux demi-tour.
Le glacier s’étale au bout du lac, un peu loin, mais bien joli. On redescend retrouver notre rescapé, qui nous attend comme si de rien n'était au pied de la pente,
et on repart sur la piste. Bouh ! Que d’émotions !
Rejoignons la Kjölur et allons voir Gulfoss. Dans le soleil déclinant elle porte bien son nom de chute d’or, car elle est toute auréolée d’embruns dorés, d’arc en ciel, vraiment très belle lumière.
Gulfoss, la chute d'or
Puis nous continuons en direction de Geysir. On le voit au loin, et lorsqu’on se gare sur le parking, pfiouf, Strokkur jaillit. Le soleil descend derrière la montagne, on ne reste pas, on reviendra demain matin. Allons bivouaquer car il est 20h30.
Nous trouvons facilement, un petit parking  avec vue, au loin, sur la zone de Geysir.
Campement rapidement installé, repas préparé et avalé, puis observation du geyser du haut de la tente avant de sombrer dans les bras de Morphée.


 
 



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