Réveillés à 7h. La journée qui s'annonce va encore être riche en découvertes.
Joli buffet de déjeuner, bien achalandé, et enfin un pain qui ressemble à du vrai pain. Bon, un peu compact, mais c'est mieux que le pain de mie !
Départ 9h. On repasse devant Strokkur. Pfiouf...
En Islande on peut laver sa voiture gratuitement. Vu l'état des routes, ce n'est pas du luxe ! Alors mon mari décide de laver Jimny à la station service juste en face du geyser. Pfiouf... Et il s'en donne tellement à coeur joie, que les sièges sont tout mouillés. Et oui, Jimny n'est plus tout jeune, et ses joints sont un peu usés ! Alors nous voilà en train d'éponger les dégâts avec les serviettes de bain ! Pfiouf...
Bon, Jimny à peu près sec, le plein effectué, nous continuons notre route. Pfiouf... Au revoir Strokkur. Direction la piste de Kjolur.
Un plateau s'étend devant nous, des glaciers au fond. Et puis sur notre droite de la fumée qui s'élève du sol. Non, c'est un nuage de vapeur d'eau. Ce sont les chutes de Gullfoss.
Nous garons Jimny sur le parking, et descendons les escaliers de bois, et là le spectacle s'offre à nous. Grandiose. Dans une faille, des litres et des litres d'eau dévalent en deux énormes cascades consécutives dans un bruit assourdissant ! On s'approche jusqu'à être sur la chute. Le nuage de gouttelettes nos enveloppe, l'eau rebondit sur les rochers en d'énormes jaillissements. Magnifique ...
Puis nous continuons: piste de Kjölur. Rebelote, comme hier, vive la poussière et les tressautements. Mais aujourd'hui nous croisons moins de monde. De magnifiques parterres de lupins sauvages, puis c'est le désert de cailloux. Des kilomètres et des kilomètres de cailloux, avec à notre droite le Langjökull et au fond à gauche le Hofsjökull.
Nous passons devant le lac glaciaire Hvitarvatn. C'est un peu loin, mais dans les jumelles qu'est ce que c'est beau, ce glacier qui descend dans le lac en lâchant des petits icebergs.
Sur notre droite voici les monts Kerlingarfjöll. Notre première piste à gués. Mais finalement gués faciles, alors comme cela, c'est drôle de rouler dans l'eau !
Le ciel s'assombrit de nuages, dommage.
La piste grimpe. On arrive au refuge dans son pré vert. Nous continuons à monter et là tout à coup, l'émerveillement ! Là, il n'y a pas de mot pour qualifier le paysage qui s'offre à nous. Somptueux n'est pas assez fort. Des collines enneigées, creusées de ravins fumants aux teintes rouges, jaunes, vertes, grises...
On gare Jimny en compagnie de copains à lui, et on part se promener dans ce site fabuleux. Le vent souffle fort, le soleil s'est caché, et ça sent le soufre ! Les sentiers sont escarpés, surplombant puis plongeant dans les ravins. Heureusement que nous n'avons pas la pluie, ce serait alors périlleux que de se promener sur ces sentes, le moindre faux pas et c'est la chute bien plus bas !
Ca fume, ça glougloute, ça siffle, ça souffle, c'est jaune, blanc,gris, vert, rouge... ! ! ! FABULEUX ! ! !
Pour rester plus longtemps dans ce site époustouflant, nous y pique niquerons, mais à l'abri dans la voiture !
Puis c'est la redescente, la piste, les gués et retour sur la Kjölur dans son immense désert de pierres. Ca secoue sur encore des kilomètres, (même Björk en perd la voix !) , et nous arrivons à Hveravallir.
Le vent souffle toujours aussi fort, et encore ces fumées annonçant des sources chaudes. Ca glougloute à plus de 100°, ça fume et un mini volcan siffle à s'en boucher les oreilles. C'est beau, dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous.
Vers le refuge, des Français trempent dans un bassin d'eau chaude en se racontant des blagues... Ce n'est pas pour nous.
Nous en terminerons enfin avec cette Kjölur, qui finalement aura été plus facile que prévu ( seconde partie, bien meilleure que la première), mais quand même un peu longue. Nous regrettons de ne pas avoir organisé une étape en route.
Nous rejoindrons la ferme Hof, vers 20h30 par de petites routes.
Soupe dans la grande salle à manger et au lit dans la toute petite chambre.
