A côté ça bouge aussi dans le Def blanc, en face dans le camion ça a l’air calme.
6h30 on démarre, direction le port que l’on rejoint en 5 mn.
On récupère les cartes d’embarquement au guichet, puis l’attente est longue dans les files, au vent, mais sous le soleil.
Bonne après midi à discuter, les enfants jouent bien ensembles. Nous regardons les cartes d’Islande, Def blanc nous indique les coins sympas, les pistes difficiles, nous conte des anecdotes. Finalement nous ferons route ensemble pour commencer. Apparemment les pistes intérieures sont toujours inaccessibles, et puis des inondations dans le Sud ont emportées un pont sur la route n°1. En plus il fait froid cette année … Bref, tout cela confirme ce qu’on savait déjà, l’Islande ne se donne pas, il faut rester humble et savoir profiter des possibilités du moment.
Je reste la dernière à écrire à ma table, mais Fifi vient me chercher, lui aussi se sent mal. Alors nous réintégrons la cabine où Ju est déjà allongé, rapidement imité par son frère. Je m’assoie sur la banquette pour continuer mon récit, quand soudain, moi aussi je me sens toute chose ! Ben alors, je n’ai jamais été malade moi ! Et bien, il faut une première fois à tout ! Alors vite, en pyjama et au lit tandis que le bateau monte, descend, tape sur les vagues. Bouh la la !
Comme dit Fifi : « Je préférais le bateau en Norvège » oui, ben moi aussi mon Fifi !
Ju me dit : « Mets toi sur le ventre, on sent moins » et il a raison.
Alors, sur le ventre, dans le noir je m’imagine sur un matelas pneumatique dans une piscine et le sommeil finit par me gagner.
A 20h30 le téléphone de Ju sonne, il répond et à moitié endormie j’entends : « Mais papa, tu réveilles tout le monde » ! Conversation très courte entre le père et le fils, puis nous repartons dans les bras de Morphée, mais aussi dans les vagues ! Et là dans un demi sommeil Fifi se met à réclamer du saucisson ! Oui ben plus tard !
